Tezio Corteze
Инженер мечты
Le programme L3 – Les dessins en grand !
fin de la mission type Dessins (c) Serge Gracieux / ENERGIA
Depuis l’orbite lunaire et lors des deux survols qui suivent l’alunissage, des mesures sont effectuées et transmises à la Terre pour déterminer les paramètres du décollage du LK. Le premier séjour du LK sur la Lune est limité à 6 heures dont 2 pour la sortie en scaphandre. Pour les missions suivantes le séjour pourra atteindre 48 h. La sortie et les grands moments des activités du cosmonaute sont filmés et retransmis vers la Terre par les caméras des Lunokhod.
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Le décollage et les manœuvres orbitales du LK sont assurées
par le même Block E qui a permit d’assurer la phase finale de
l’alunissage.
Contrairement au LM d’Apollo, le Block E dispose d’un moteur
de secours en cas de défaillance du moteur nominal.
C’est le LOK qui est le vaisseau actif pour la phase de rendez-vous. A l’avant du LOK, un dispositif de contrôle d’attitude complète le moteur principal – le Block I. Le système de jonction dénommé KONTACT est réduit à sa plus simple expression : le LOK possède à l’avant, une tige qui pénètre dans un des 96 trous d’une structure fixée au dessus du LK.
Après rétraction de la tige, la jonction est rigidifiée et le cosmonaute peut enfin reprendre, dans le vide spatial, le chemin inverse avec sa précieuse cargaison pour rejoindre son compagnon qui l’attend dans le compartiment orbital du LOK.
Avant le départ, le LOK se débarrasse ensuite du LK, puis de son compartiment orbital lors de la 38ème orbite lunaire.
L’orbite suivante, durant le survol de la face cachée, le Blok I du LOK est remis en route pour prendre la trajectoire de retour.
La durée du vol est plus courte – 82 heures environ – et comme lors du voyage aller, deux corrections de trajectoires sont effectuées, 24 et 44 heures après avoir quitté l’orbite lunaire. Là aussi, la fourchette d’exécution de ces corrections est de 2 à 4 heures.
Deux heures avant la rentrée atmosphérique, le LOK est orienté pour garantir la parfaite trajectoire de rentrée de la capsule en fonction de la zone d’atterrissage choisie. En effet, les vols de développement devaient permettre de choisir entre les deux options nord ou sud : l’Océan Indien ou le territoire de l’URSS. Dans l’option Sud, l’atmosphère était abordée à 11 km/s au-dessus du pôle Sud pour ‘’rebondir’’ jusqu’à 5000 km d’altitude.
Ce premier freinage ralenti la capsule à 7,5 km/s, vitesse à laquelle elle pénètre une seconde fois au dessus de l’URSS pour s’y poser.
Dessins (c) Serge Gracieux / ENERGIA
Ces dessins originaux sont maintenant au Musée situé dans l’enceinte de la base de lancement, avec la maquette du module lunaire LK, remis lors d’un mémorable voyage.
La conservatrice qui reçoit les équipages peu de temps avant leur départ vers ISS m’a fait un petit cadeau en 2014.
Elle a demandé à l’équipage de Soyouz TMA-13M, Souraïev, Wiseman et Gerst de m’en dédicacer 6 reproductions.
Amusant de voir ce lien entre le passé et le présent.