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Jeudi 13 septembre 2012                             Pas de tir et histoire

Direction le bâtiment d'intégration de la Semiorka de MetOp.

 

 

A de rares exceptions, les images sont disponibles en HD en cliquant sur les vignettes. (c) Meens/Gracieux.

 

Nous étions cotés bâtiment 112, et proche des installations d'origine de Baïkonour avec le pas de tir de Gagarine, mais nous allons nous diriger vers le second pas de tir de Semiorka.La zone 31.

A vol d’oiseau 22 km environ, mais prés de 40 par la route toujours défoncée.

Enfin stationnés sur le parking, depuis la voiture, une porte, deux portes et le lanceur est là. Les lanceurs pour être précis. Une R7 pour un prochain Progress est là dans son coin et à coté, déjà sur son porteur et raccroché au train, la R7 de Metop est là rutilante, toute belle avec la coiffe déjà emballée la veille, de sa couverture thermique, coiffe raccordée au système de climatisation. Le travail est calme, sans stress, tout semble se dérouler parfaitement et tout sera prêt pour la commission qui va avoir lieu en fin d'après midi.

Nous ne posons même plus la question pour les photos mais à nouveau Victor fait intervenir un technicien de Starsem pour qu'il nous prenne en photo devant la bête.

Bien évidement les deux photos sont bonnes mais prétextant qu'elles ne le sont pas, nous reprenons la pause. Souvenirs, souvenirs. Mais l'intérêt est là, ce bel engin qui va filler devant nos yeux ébahis lundi soir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous discutons des derniers détails sur tel ou tel point de détail du lanceur car nous avons sous les yeux la plus opérationnelle des R7, prête à démarrer, avec une richesse de détails que nous découvrons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les images de la préparation de MetOp, prises la veille de notre passage (c) Astrium

 

Les consignes de sécurités n'ont été inutiles car savoir que les ergols de l'étage russe Fregat sont chargés à bloc de plusieurs tonnes rend la visite plus solennelle. C'est sur, si ça explose, nous ne serons plus là pour en parler et le bâtiment non plus ! Comme l’a dit Thierry Roland, ‘’après avoir vu ça, on peut mourir.’’ :) 

 

Première surprise. Direction le pas de tir de Gagarine.

Celui-ci est en travaux de maintenance générale, notamment pour le remplacement d'un ou des ascenseurs. Sur la route, entre le croisement avec la voie ferrée et le virage en direction du pas de tir, une voie bifurque plus doucement et remonte rejoindre l’axe du pas de tir. Tout de suite après ce virage, en contrebas, c'est là que traditionnellement, les cosmonautes urinent avant d'aller dans l'espace.

 

 

 

Mais nous sommes attendus par une personne de la sécurité qui nous

donne l'accès très prés des tours.

Vue plongeante sur le carneau, le seul qui soit aussi profond (49 m),

car pour le premier tir, dans le doute, ils l'avaient fait beaucoup plus profond.

C’est la vue de ce carneau par un U2 qui mit la puce à l’oreille de la CIA qui

cherchait l’emplacement de départ du missile R7............................................................................

 

 

 

 

 

Vue sur le bunker d'où je sais que J-J Favier a vu le tir de Claudie – 130 m du pas ! Sensations garanties !

Ramassage d'un caillou extrait du béton de la dalle symbolique (morceau de béton pour Vincent).

Viktor a négocie pour nous de pouvoir aller dans le petit jardin a coté (et maintenant je sais l'effort qu'il faut mettre en œuvre pour avoir un jardin dans ce lieu) jardin où est installée la stèle qui dit: '' C'est ici qu'a commencé l'aventure osée de la conquête spatiale''.

Comme nous sommes marqués à la culote par notre accompagnatrice vêtue de rouge, toujours pas le droit de prendre des photos, mais Victor décide de nous prendre avec son mobile ! Nous aurons une trace de notre passage.      

 

 

 

 

 

 

 

 

 Niet!

 

Quand je me baisse pour ramasser un peu de Terre prés du pas de tir, c'est un Niet bien carré qui me fait reposer la Terre. C'était pour offrir, car Christian Lardier m'en avait déjà ramené lors de son premier passage en 92. Mais bon, les règles ont changées et notre encadrante ne fait qu'appliquer les règles.

Nouveau départ pour revenir prés du Musée Gagarine, plus exactement vers les maisons qui ont abritées Gagarine et Korolev la veille du départ du premier homme dans l'espace. Visite pleine d'émotion, d'histoires et d'anecdotes, trop longues à raconter ici.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impossible de ne pas penser à Korolev dans ce lieu, ses angoises, ses doutes....

 

Retour vers le 112 où nous abandonnons Victor qui va devoir préparer la commission du soir et nous repartons avec le chauffeur et le garde rouge direction l'hôtel pour quartier libre. Il est 15h30

Comme indiqué par Victor, après un passage rapide à l'hôtel, nous allons récupérer deux vélos à l'hôtel Spoutnik pour découvrir la ville de Baïkonour.

2 heures de vélo à photographier comme de bons touristes les monuments disposé presque partout. Beaucoup de monuments mais monothématique. Celui qui n'aime pas le spatial n'a pas grand chose à faire ici !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des gamins trouvés prés d'un missile monument prés de la statue de Yangel, font tout leur possible pour être pris en photo. Lorsqu’ils atteignent le socle du missile, je leur tends le drapeau de la Cité qu’ils tiennent fièrement. Bon moment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fin du tour à vélo, retour à l'hôtel avant le repas.

20h, nous retrouvons Victor qui visiblement a bien passé son examen. Tout est nominal, tout le monde à l'air détendu. Mais pas d'exubérance, pas d'alcool avant le tir. Cela me change des mes précédent voyages, mais il est vrai qu’ici on bosse et on n’est pas en Russie.

Demain programme chargé avec le roll-out du lanceur...

RdV à 6 h moins 5 pour petit déjeuner rapide, roll-out à 7h30, loin, là bas et il y a de la route à faire.

Ensuite, on verra mais visiblement des surprises.

La totale nous est offerte et je présent bien que le coup du musée aura une suite. Je commence à laisser mon cerveau imaginer que nous reverrons nos bébés un jour.

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