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Une Passion - Expertise

 

 

Cosmomania - Les expos à la Cité

  

L’aventure est en cour, alors on ne va pas se livrer déjà à un bilan, mais juste se rappeler de bons moments, parfois difficile, qui m’ont permit de piloter tout ou parties d’expositions, temporaires, itinérantes ou permanentes. Mais ce n’est pas fini.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais une chose est sur, la Cité de l’espace ne pouvait passer à coté de la célébration des 50 ans du lancement du premier satellite artificiel de la Terre, Spoutnik 1. Déjà en 1997, à peine ouverte, la Cité avait créé un petit évènement mais cette fois, nous avions décidé de mettre les petits plats dans les grands.

On me confiat le pilotage du bébé et je proposais le concept de faire revivre aux visiteurs, les grands moments clef de l’aventure spatiale, dans le contexte de l’époque en utilisant les outils avec lesquels nous avions vécu ces évènements. Cela donna Cosmomania où les visiteurs passaient de pièce en pièces pour revivre le lancement de Youri Gagarine dans un appartement communautaire de Moscou, les premier pas d’Armstrong dans un studio New Yorkais, le lancement de la première Ariane un 24 décembre dans un salon français, l’arrivée de Pathfinder depuis une chambre d’étudiant européen et le premier chinois en orbite dans une cuisine chinoise de 2003.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce fut une belle histoire où le public pouvait, au-delà du sujet spatial, découvrir l’évolution des techniques de communication et des médias au cours de 50 ans, comme les radios, les téléphones, les télévisions, la musique et les journaux. Le tout interactif pour les utiliser comme à l’époque, internet version 1997 compris. Un régal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’inauguration fut la bonne excuse pour nous entourer de 9 femmes et hommes de l’espace. (c) photos Cité de l'espace 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jeu des partenariats nous amena à monter cette expo à Cap Science (Bordeaux) et à la Cité des Sciences (Paris).

Grace à Julie Payette, venue à Toulouse pour l’inauguration de 2007, l’Agence Spatiale canadienne nous loua l’expo ce qui nous valu d’aller faire un petit tour chez nos lointains cousins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Faute de place à la Cité, l’expo disparu du stock à mon plus grand regret d’autant qu’elle aurait pu durer des années en rajoutant une nouvelle pièce à chaque grand évènement, l’expo devenait intemporelle.

Dans une autre vie peut-être ?

 

 

 

L’aventure spatiale

 

Pendant les longs mois de conception de Cosmomania, une ex collègue, qui avait déjà ses entrées chez des éditeurs, me proposa d’écrire à deux mains, une commande de Fleurus sur le thème de la conquête spatiale – les même 50 ans que Cosmomania !

Sans rentrer dans les détails, la demande portait sur une livre, de leur série encyclopédique Voir les Sciences destinée aux enfants et évidement sur le thème des 50 ans d’aventure spatiale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’un coté il y avait l’expo qui devait mettre en avant les applications spatiales et de l’autre le livre où les vols habités étaient l’axe privilégié.

Deux conceptions parallèles mais avec deux approches différentes, un petit défi qui vous fait toucher du doigt le coté docteur Jekyll et de M. Hyde.

Je pris également en main la recherche iconographique et le livre sorti quelques jours avant l’ouverture de l’expo Cosmomania.

Comme on nous demandé notre avis pour la couverture, je me permis un petit gag avec le graphiste en lui suggérant de placer un badge sur le scaphandre…et quitte a y être, autant que ce soit le mien !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un jour, peut-être fatigué, j’ai vu la couverture autrement.

Depuis, je ne la vois que comme ça !

 

Le livre était accompagné, comme les autres ouvrages

de la même série, d’un DVD. Le notre était celui de la BBC,

commenté en français par De Caune sur le Voyage

autour du Soleil, très belle fiction qui valait à lui seul

le déplacement.

Est-ce le DVD, la bonne période, le sujet ou la peut-être qualité des textes, toujours est-il que l’Aventure spatiale fut sélectionnée pour le Prix Roberval, petite première pour les éditions Fleurus.

Nous furent invités avec les autres sélectionnés pendant une semaine pour plaider notre livre et rencontrer les élèves dans les écoles avant de connaitre à Paris les choix du jury.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jury nous décerna le prix Roberval, catégorie Jeunesse avec comme deal de venir à plusieurs reprises pendant l’année qui suivit, rencontrer le public et parler de notre livre dans des lieux prestigieux. Je n’en citerais qu’un : le bureau de Jules Verne à Amiens, où je pu exposer le contenu de mon livre assis derrière son bureau. Quel souvenir.

Tout ça réuni, des 3 000 exemplaires attendus si tout se passait bien, nous dépassèrent les 10 000 exemplaire, encore une première dans cette série. Belle histoire à deux mains.

 

 

Une bonne critique :

 

 

 

N1 – L3 - les dessins

 

Au cours des années 80 et 90, les révélations sur le programme lunaire habité soviétique se sont bousculées. Il restait encore quelques zones d’ombres que je me mis à étudier.

En 1999, pour les 30 ans d’Apollo 11, je décidais de réaliser une série de 18 dessins (format A3 au crayon) racontant le déroulé de la mission qui aurait du amener un russe à fouler le sol lunaire, en choisissant les phases clés permettant de souligner mon analyse.

Un diaporama fut réalisé pour être présenté à la Cité de l’espace. Il fut décidé de l’utiliser pour illustrer une conférence de Jacques Vilain qui hésita de diffuser plusieurs dessins car ne pouvant valider mon hypothèse qui avait trouvé la clef de l’énigme… dans une illustration de son livre !

Un ami maquettiste de Toulouse, me fit la joie de mettre mes dessins sur son site, ce qui provoqua entre autre, la demande d’un internaute japonais de les utiliser et les modifier pour en faire des animations flash.

Ils furent également repris, au trait dans mon premier recueil de dessin publié.

Espace Magazine les publia sous forme de vignettes incrustées de fond de photos réelle d’Apollo en janvier 2004.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trois ans plus tard, j’eu le privilège de passer une journée avec Leonov venue pour l’expo que j’avais piloté pour la Cité, Cosmomania. Le soir, chez un ami, il me dédicaça le dessin le représentant sur la Lune.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais c’est en 2010, lors de ma décision de me lancer dans la construction de la maquette du module lunaire LK, que je découvris de nouvelles infos sur le déroulé de la mission N1/L3. Je me remis à l’ouvrage et complétait ces 18 dessins pour en faire 30.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après les avoir utilisé pour illustrer mes articles dans Espace et Exploration, je les offris avec la maquette du LK au Musée près du pas de tir de Baïkonour, celui dédicacé par Leonov inclus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je sais depuis que des tirages numériques de ces dessins vont être présentés au Musée de Kaluga, sur les terres de Tsiolkovski ainsi qu’au Musée Energia, le Directeur les ayant appréciés. A Baïkonour, les dessins sont présentés à côté de la maquette, dans un espace dédiée à ce projet qui resta secret d’état pendant deux décennies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les 18 premiers dessins, publiés vers 2004 sur le site internet de mon ami Vincent Meens, furent repérés par un américain qui me demanda l’autorisation de les publier dans un livre. J’acceptai le principe contre un exemplaire du livre. Ce n’est qu’en 2014 qu’on entendit parler d’un livre qui voulait devenir La référence sur le lanceur N1 qui aurait dû permettre aux soviétiques d’aller sur la Lune. Je pu contacter l’éditeur de ce collectif pour lui proposer de rajouter les derniers dessins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et c’est au dernier moment que l’essentiel des dessins furent intégrés dans le projet sous la forme de dépliant. Je reçu avec surprise l’un des premiers exemplaires et j’en reste assez fier !

 

J’aime beaucoup le commentaire de Matt Johnson en introduction du sujet : ‘’When I saw Serge’artwork of the N-1 mission, I know that that was the appropriate medium to show the possible future that never was. Presented here are twenty-four frames capturing the N-1 moon mission, draw by Serge Gracieux, Object and Museum Program Studies Manager at the City of Space museum in Toulouse’’ 

 

 

 

 

 

 

 

Les dessins en HD (c) Serge Gracieux / ENERGIA                            Le récit du voyage à Baïkonour

                                         

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