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Maquettes...page 8

 

 

AGV – Avions Grande Vitesse - 1990

 

Toujours dans le cadre de Sciences Actualité, la Cité des Sciences me proposa de réaliser une série de maquette à la même échelle (1/200ème) des projets d’Avions Grande Vitesse qui étaient encore d’actualité en 1990.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A part l’exercice de style, l’intérêt était de les voir réunis et surtout à la même échelle relative.

L’AGV d’Aérospatiale, le projet anglais HOTOL, le japonais SSTO, le NASM américain, le SST aux couleurs de l’Aéroflot soviétique, le germanique SANGER et sa navette Horus et l’ancien projet de Dassault STAR H et sa petite navette qui inspira plus tard Hermes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je me souviens que pour avoir quelques bonnes proportions et taille pour le STAR H, je frappais à la

porte de Dassault et pour les remercier, leur envoyait un exemplaire, copie de celui de la Villette.

J’espère que cette maquette traine quelque part dans la division Espace de cette belle maison.

 

 

 

 

Projet pour les vols habités - 1991

 

Fort de mes maquettes de Soyouz réalisées pour MIR, je proposais au CNES des projets de cadeaux associés aux prochains vols habités que nous allions réaliser avec les russes.

C’est à cette occasion que je réalisais un demi Soyouz, à la façon des demis coques de bateau comme on en trouve sur le Bassin d’Arcachon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je proposais également des inclusions de logos qui font encore partie de mes objets collectors.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais visiblement, je n’avais pas les bonnes entrées au CNES, ce qui est finalement très bien comme ça.

Finalement, les portes fermées du CNES me donnèrent une autre idée.

 

 

 

Lors d’un Salon du Bourget, après un rendez-vous sur le stand russe où coté professionnel trônait la capsule de retour de Jean-Loup – Soyouz TM7, mon hôte me fit un très beau cadeau en m’arrachant une belle pièce du revêtement thermique cramoisie des parois latérales de la capsule.

 

Même si le futur conservateur qui sommeillait en moi trouvait la chose un peu cavalière vis-à-vis du patrimoine, je trouvais tout de suite une utilisation à cette belle pièce. Après l’avoir coupé en autant de morceaux possibles, sans que cela soit ridiculement petit, je réalisais une série de cadre collector équipé d’un demi-Soyouz, de l’échantillon et de deux photos du vol encadrant le logo de la mission.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’utilisais mon listing de passionnés pour proposer cet objet qui trouva rapidement preneur.

 

 

 

 

FONDS MARINS – 1995 / 2008

 

Certes, c’est un peu loin du spatial mais ce travaille a bénéficié de l’expérience des sols lunaires et cela permettra de changer un peu de sujet. Cette belle aventure pris place dans le cadre d’un réaménagement de l’îlot Roche et volcans de la Cité des Sciences.

L’idée était de partir des données les plus récentes sur le relief des fonds marins de la planète pour présenter ce relief aux visiteurs.

Et il fut rapidement décidé de dupliquer le projet pour indiquer en temps réel où se trouver le Nautile.

 

Les continents devant être traités à plat et le relief des fonds marins devaient se recouper sur une partie de la carte, notamment en dupliquant les Amériques. Il fallait faire quelque chose de résistant pour que le public puisse toucher le relief, mais le véritable chalenge consistait a rendre ce ‘’touché lisible’’ pour les non voyants avec plusieurs traitement de surface (grains, rainures, petits points, etc..) permettant d’identifier à l’aide d’une légende tactile, les différentes zones typique des fonds marins. Une histoire de fou !

 

Toutes les étapes furent impressionnantes. Le dessin à l’encre de chine des continents, leur transformation en gravures chimiques collées sur le support, la mise en copeaux des 80 kg de pate à modeler (tuant le Magimix de mon épouse), coulés puis sculptés pendant quelques semaines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plus amusant fut la validation par le ‘’client’’ consistant à placer la responsable (non voyante)

devant la sculpture encore en pate à modeler et attendre qu’elle ‘’lise’’ et découvre les différentes

zones.

 

Le tout après avoir traversé la moitié de la France avec cette boite sur le toit de la voiture

(en hiver heureusement). Examen réussit.

 

 

De retour, moulage silicone, 2 tirages en plâtre polyester renforcé, puis peinture de l’ensemble, encadrement, etc..

L’installation ne posa pas de problème et les deux cartes ont durées des années sous les doigts des visiteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2008, je fus convié à la Cité des Sciences pour assurer une visite de notre expo Cosmomania présenté à la Cité des Sciences et nous profitâmes de notre passage pour découvrir la nouvelle exposition du Grand Récit de l’Univers où j’eu la surprise de retrouver l’une des deux cartes, agrémentée de petites lumières, mais toujours pimpante après des milliers de passages de doigts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est amusant de voir ses bébés vivre leur vie tout seuls.

 

 

 

 

 

 

 

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