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Maquettes ! Vous avez dit maquettes...

 

 

 

Les prémices - 1967

 

Il faut savoir qu’à l’époque des missions Apollo, les maquettes en kit étaient ‘’à la mode’’ et le spatial l’était également.

Les maquettes des projets spatiaux, même très hypothétiques n’étaient pas rares. Profitant d’un beau-frère féru de maquettes, le virus me tomba dessus et naturellement, mes premières maquettes furent celles du commerce.

Les incontournables comme les 3 premiers vaisseaux américains dont j’éclairais l’intérieur avec des grosses ampoules (les leds n’existaient pas encore), mais aussi la plate forme de lancement des Mercury, la panoplie des missiles US, etc…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le module lunaire fut rapidement au centre de mes préoccupations,

non pour faire une œuvre d’art, mais plus pour comprendre comment fonctionnait

cette machine qui devait déposer bientôt des hommes sur la Lune.

Rapidement, les kits du commerce ne me suffisaient pas et je personnalisais ces

maquettes avant de me lancer dans des maquettes Scratch, faite avec les restes

d’autres maquettes.

 

 

Mon terrain de jeu – une pièce au centre de l’appartement familial, sans fenêtres

que nous nommions la Chambre noire.

 

 

 

 

 

 

 

Pas ou peu de photos de cette époque sauf cette vue de ma table de travail avec des LM en fabrication.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur ma caisse à outils, je me dessinais un logo avec mes initiales

autour d’un pas de tir Soyouz (déjà). 43 ans plus tard, j’amenais ce

logo à Baïkonour pour assister à mon premier lancement en ayant

une petite pensée à ma famille !

 

 

 

 

 

 

 

Notamment, je me rappelais de la nuit où le LM d’Apollo 11 se posa sur la Lune,

nous organisâmes avec quelques amis clients du café que possédaient ma sœur

et beau-frère, une sorte de veillée pour attendre la marche lunaire.

Et quelques minutes avant que Neil et Buzz gambadèrent sur le sol lunaire, ma

maquette de LM se détacha de la capsule et s’explosa sur le lino du salon en une

dizaine de pièces. Et nous voilà tous à 4 pattes à rechercher les restes d’Apollo

alors que les premières images arrivèrent sur l’écran.

 

 

 

Après la mission Apollo 11 et l’étude des photos publiées à l’époque,

je me lançais dans un diorama du site de la Base de la Tranquillité au

1/48ème avec une idée curieuse : peindre les ombres pour les figer.

Avec Apollo 12, le diorama pris la forme d’un bord de cratère pour

présenter la fin de la seconde sortie où les 2 hommes rencontrèrent

la sonde Surveyor 3.

 

 

 

Y-a-t-il une première maquette scratch ?

J’hésite entre un LM et un Soyouz.

Du LM, il ne reste presque plus rien et du Soyouz, qu’une photo.

 

Il y eu aussi Luna 13.

Non que ce soient des merveilles, mais peut-être pour ne pas les oublier !

 

 

 

Soyouz, parlons-en - 1969

 

Très rapidement, la cosmonautique – si bien racontée par Albert Ducrocq toutes les semaines dans Air et Cosmos – a titillé ma curiosité.

Coté américain, tout était là ou presque, dans la presse, à la radio, à la TV et dans les livres… Mais coté soviétique,…grand désert, d’autant plus que j’habitais en province.

Alors j’ai commencé à creuser cette secrète cosmonautique et notamment le vaisseau Soyouz dont le numéro 3 venait à peine de revenir de l’espace.

Pas ou peu d’infos sur le vaisseau et le détail de ses formes, mais cela ne m’empêche pas de foncer et de me lancer dans la fabrication d’une maquette (1/8 env.) avec un éclaté dans la capsule et un dans le compartiment orbital.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon, cette maquette est bien évidement critiquable, mais quand on sait qu’elle a été construite à ce

moment là (1970) et avec des matériaux de récupération, j’en reste encore assez fier.

Prenant mon courage à deux mains, je profite du passage d’une cousine habitant à Paris, pour lui confier

la livraison de cette maquette à Albert Ducrocq, directement à Europe 1, rue François 1er à Paris.

Non pour me faire bien voir d’une personne que j’admirais tant, mais juste pour le remercier du plaisir

qu’il m’apporte à l’écouter ou à le lire.

 

J’ai su plus tard que cette maquette a disparu un jour dans l’inondation de sa cave.

 

 

 

Ma première manipe - 1969

 

Sans savoir qu’une trentaine d’année plus tard, mon métier consisterait à créer des

éléments d’exposition interactifs – des manipes - je me suis lancé un jour dans la

réalisation d’un jeu avec monnayeur qui consistait à faire alunir une petite maquette

de LM sur un sol lunaire type. L’idée consistait en un système à deux axes et un

moteur pour faire descendre le petit LM, avec possibilité de déplacement latéraux.

Le tout intégré dans une vieille table basse en bois recouverte d’une plaque de verre.

Il ne reste plus rien de cette manipe, juste cette photo du petit LM dans ma main.

 

 

 

 

 

 

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